La première vertu de l’Atlas des Paysages, conformément à la Convention Européenne du Paysage, est d’évoquer avant tout [bleu violet]les paysages du quotidien[/bleu violet] car ce sont eux qui constituent d’abord notre [bleu violet]cadre de vie[/bleu violet].

C’est pourquoi dans cet Atlas, les paysages remarquables ou les sites inscrits et classés sont simplement évoqués. Bien entendu, ils devront être pris en compte dans tout projet d’aménagement, conformément à la législation en vigueur

Par ailleurs, l’atlas constitue [bleu violet]un document d’ensemble, dont la vocation d’échelle reste au final départementale.[/bleu violet]

L’identification d’enjeux à des échelles précises n’a pas la prétention de l’exhaustivité : elle vise à faciliter [bleu violet]l’articulation des échelles entre les visions globales et stratégiques , et les visions locales et opérationnelles[/bleu violet] ; elle vise à faciliter le dialogue sur l’action en identifiant des questions concrètes visibles sur le terrain.

Ainsi, les communes ou les groupements de communes désireux d’information trouveront une introduction à la question du paysage pour l’échelle qui les intéresse.
L’Atlas les aidera [bleu violet]à re-situer le territoire communal ou intercommunal dans une logique paysagère plus large et diverse, à prendre la mesure de valeurs paysagères clefs et d’enjeux en première approche[/bleu violet].

[bleu violet]En aucune façon l’atlas n’a vocation à se substituer aux réflexions plus localisées sur un territoire ou plus ciblées sur un thème,[/bleu violet] comme une révision de document d’urbanisme ou, a fortiori, un projet d’aménagement particulier.

[bleu violet]En outre, de nombreuses collectivités locales se sont déjà engagées dans des démarches paysagères[/bleu violet], telles que les Plans de Paysage ou les Chartes Paysagères par exemple. Elles trouveront dans l’Atlas une forme de reconnaissance de leur travail et des compléments utiles pour poursuivre leurs démarches.

[bleu violet]Le Département, la Région, l’Etat, et leurs différents partenaires[/bleu violet] y trouveront matière à alimenter les politiques d’aménagement qualitatif du territoire et les porters-à-connaissance.

[bleu violet]Les spécialistes[/bleu violet] y trouveront sans doute un peu moins de matière fine que dans les publications propres à leurs domaines de compétences. Mais l’Atlas devrait faciliter l’articulation de leur champ de préoccupation avec celui d’autres thématiques, autour de la question du cadre de vie ; car dans l’Atlas, l’aménagement qualitatif du territoire prend une place centrale, croise les champs spécialisés et [bleu violet]décloisonne les logiques sectorielles[/bleu violet].

[bleu violet]Le paysage touche en effet tous les domaines de l’aménagement[/bleu violet] : environnement, urbanisme, logement, transports et déplacements, agriculture et activités économiques, …

Sur la forme, l’Atlas des paysages de Meurthe-et-Moselle présente plusieurs originalités :

– il a d’emblée été conçu sous la forme d’un [bleu violet]site Internet[/bleu violet], pouvant de ce fait être [bleu violet]accessible à tous[/bleu violet], pour la totalité des données produites : en ce sens il s’agit d’un véritable [bleu violet]outil démocratique[/bleu violet] d’accès à une connaissance et une culture partagées, sur une question complexe - l’aménagement qualitatif du territoire - qui a vocation à intéresser l’ensemble des citoyens pour faire progresser les débats ;
– il [bleu violet]articule les échelles de l’aménagement[/bleu violet], depuis [bleu violet]l’échelle stratégique départementale[/bleu violet] jusqu’à l’échelle de sites ponctuels ; de cette façon, il a vocation à intéresser un maximum d’acteurs, à favoriser le partage [bleu violet]d’une vision commune sur les points forts et les points faibles du territoire en matière de paysage[/bleu violet], et à rendre concret et illustré l’état des paysages en ce début de XXIe siècle ;
– il propose une [bleu violet]synthèse cartographiée et commentée des grands enjeux[/bleu violet] en matière d’aménagement qualitatif pour chaque unité de paysage ;
– l’atlas est [bleu violet]très abondamment illustré[/bleu violet] de photographies de terrain, légendées, commentées et repérées sur SIG (Système d’Information Géographique) : de cette façon l’atlas est conçu comme un [bleu violet]guide pédagogique de lecture du paysage[/bleu violet], qui aide à déceler les caractéristiques ou les enjeux à partir d’une perception ’quotidienne’ du territoire : celle qui s’offre aux yeux lorsqu’on le parcoure ; leur repérage sous SIG rend possible en complément la construction d’un ’observatoire photographique des paysages’ pour mesurer les dynamiques d’évolution par reconduction des prises de vues géoréférencées ;
– il propose une [bleu violet]représentation numérique en trois dimensions du territoire[/bleu violet], sous forme de blocs-diagrammes, qui permettent une représentation synthétique de chaque unité de paysage ;
– il offre des [bleu violet]cartographies pour chaque unité de paysage[/bleu violet] dont les référencements sous SIG rendent possibles leur complément, enrichissement et actualisation ;
– il offre [bleu violet]plusieurs points d’entrées[/bleu violet] possibles, par cartes, par noms de lieux ou de communes ou par mots clefs ;
– il dispose d’un [bleu violet]lexique[/bleu violet], ainsi que d’un [bleu violet]moteur de recherche[/bleu violet] qui facilite l’obtention des informations souhaitées.

Au total :
[bleu violet]Plus de 1 500 illustrations[/bleu violet] accompagnent le texte (photographies légendées, cartographies, dessins, croquis, schémas et blocs–diagrammes, ...).

Enfin l’Atlas Internet est facilement [bleu violet]évolutif[/bleu violet] ; il a non seulement capacité mais aussi vocation à se préciser et se parfaire dans les années à venir, notamment grâce aux pistes de travail et de réflexion qui prendront corps dans [bleu violet]le Forum du Paysage et de la Biodiversité à Sion[/bleu violet].